Halyomorpha halys, la punaise diabolique

Halyomorpha halys, punaise diabolique, vue de face
Halyomorpha halys - Mitutoyo 5x/0,14 et DCR-250

Halyomorpha halys (Stal, 1855)

Hemiptera – Heteroptera – Pentatomidae – Pentatominae

Noms vernaculaires : punaise diabolique, punaise marbrée

Description

Elle s’invite dans les maisons dès la fin de l’été, pour passer l’hiver à l’abri.
Si on l’importune, elle libère une odeur pestinentielle et tenace.
Elle : c’est Halyomorpha halys, la punaise diabolique.

L’adulte mesure de 12 à 17mm. 
Il est coloré de teintes brun foncé et parsemé de taches sombres.

Les pattes et les antennes sont clairsemées de taches brunes.
Les antennes sont rayées d’anneaux blancs.
La disposition de ces anneaux permet de la distinguer d’une espèce européenne ressemblante : Raphigaster nebulosa, la punaise grise. Cette dernière possède un éperon sur la face ventrale, que n’a pas H. halys.
Enfin, autre caractéristique de notre Halyomorpha halys, la petite pointe sur le haut du pronotum, derrière les yeux (cf photo)

Détail pointe pronotum de Halyomorpha halys
Pointe sur pronotum de Halyomorpha halys - Mitutoyo 5x/0,14 et DCR-250

Répartition et habitat

Originaire d’Asie Halyomorpha halys a été introduite en Amérique et en Europe.
Signalée en Alsace en 2012, elle est maintenant présente sur l’ensemble de la France.

LEs adultes passent l’hiver à l’abri.
Dans la nature elles se glissent sous les écorces de bois morts. Mais elles rentrent aussi dans les habitations, parfois en nombre conséquent.
Elles ressortiront au printemps, à la recherche de plantes hôtes.

Alimentation

Halyomorpha halys est polyphage. 
Elle se nourrit de nombreuses espèces végétales, appréciant particulièrement les fruitiers : pommiers, poiriers, pêchers, mais aussi tomates, poivrons, aubergines, fruits rouges, etc.. 
On a identifié plus de 120 espèces de plantes dont H. halys se nourrit.
Comme toutes les punaises, elle possède un rostre avec lequel elle pique et aspire les liquides. 
C’est cette piqure qui crée des dommages sur les fruits, entrainant parfois leur chute avant maturité, ou les rendant impropres à la commercialisation.
C’est aussi un vecteur d’infection par des bactéries (phytoplasmes) qui se développent dans l’insecte hôte avant d’être injectés dans la plante.
Bref que ce soit en maraichage, arboriculture, viticulture, la punaise diabolique est persona non grata.

Reproduction

L’accouplement et la ponte débutent au printemps. Mais ils peuvent se prolonger tout l’été dans les régions chaudes, donnant alors naissance à plusieurs générations dans la saison.
Dans les zones tropicales il peut y avoir jusqu’à six générations de punaises sur une année.
Les œufs, jaunes et elliptiques, sont pondus par 20 à 30 sur le revers des feuilles.
La larve passera par 5 stades avant d’arriver à l’état adulte.
Avec ses yeux rouges et son corps noir hérissé de piquants c’est peut être l’origine du nom de « punaise diabolique ».

 

Vue ventrale de Halyomorpha halys, la punaise diabolique
Vue ventrale de Halyomorpha halys - Minolta Dimage 5400 pano
Halyomorpha halys, punaise diabolique, vue de dessus fond noir
Halyomorpha halys - Minolta Dimage 5400 pano

Notes et références

Wikipedia : Punaise diabolique

Technique de prise de vue

Optique : voir légende photo
Boitier : Fuji X-T2
Soufflet macro : Nikon PB-6
Rail motorisé : « Ultra-rail » de MJKZZ
Eclairage : panneaux LED  Yougnuo yn300air et diffuseurs maison
Logiciels : Zerene Stacker, Affinity Photo et Capture One Pro

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